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Projets brouillons à Fernelmont : incompétence ou tromperie ?
Souvent, les projets proposés sont flous et mal ficelés et, lors de la réalisation, les budgets sont en hausse car de nombreux postes n’avaient pas été prévus. Les fiches projets sont minimalistes.
Aménagement d’une aire multisports à Marchovelette
Travaux d’aménagements estimés à 631,843 € pour l’aménagement et les abords, dont 354.000 subsidiés par Infra-sports
Les équipements sont estimés à 188.760 €, avec seulement 1 subside pour 2 places de parking sur les 20 prévues.
Le projet a évolué depuis janvier suite à la concertation des citoyens et adapté à tous les âges.
Le bunker, initialement ignoré, sera utilisé (comme l’avait suggéré, Etienne Piette conseiller ecolo) comme espace d’escalade, des bancs sont ajoutés (on aurait pu y penser dès le départ).
Des places de parking sont utiles pour l’école.
Quelles mesures de prévention face aux pesticides ont été prises suite à la demande du conseiller Ecolo, en janvier ?
- 2 haies seront plantées sur tout le périmètre, l’une d’essence locale, l’autre de miscanthus. Hauteur des haies ? pas de réponse.
- L’aire n’est pas collée au champ voisin.
L’aménagement du « jardin-verger-parc communal » à Noville-les-bois.
Le budget explose : 37,5 % d’augmentation ! On arrive à 120.000 €
Le 23 septembre 2016, le budget était de 63.457 € : http://fernelmont.ecolo.be/2016/11/03/echos-du-conseil-communal-du-23221/
Le projet présenté initialement était un verger conservatoire, celui-ci est devenu un verger communal et maintenant, aux dires du bourgmestre, un petit parc qui fera la jonction avec le site de l’ancien dépôt communal qui va être détruit (car il est devenu insalubre faute d’entretien ces 30 dernières années !). Le hangar sera détruit également. Sur ce site, un projet de lotissement de logements pour séniors verra le jour, comme cela avait été présenté aux membres de la CLDR ?… prétend le bourgmestre.
Le conseiller Ecolo questionne sur cette explosion de budget, il se demande, une fois de plus, s’il s’agit d’une tromperie ou de l’incompétence. Les projets présentés sont sommaires, et, une fois à l’étape de la réalisation, le budget initialement prévu est insuffisant.
Le bourgmestre s’énerve et répond au conseiller Ecolo que s’il n’est pas d’accord il lui suffit de voter contre le projet. C’est ça le débat à Fernelmont !
Lors du vote, Ecolo s’abstient, les membres d’EPF également
Liaison pédestre entre Franc-Warêt et Noville-les-bois
Etienne Piette questionne sur le tracé retenu pour réaliser cette liaison, vu que des parcelles de la rue des Combattants reviennent à front de rue. Monsieur Nihoul, bourgmestre rétorque que l’on contactera les propriétaires des terrains et que les 2 tronçons qui devront empiéter sur la chaussée seront protégés du trafic routier par des barrières.
Le tracé, comme les explications sont fort nébuleux et il est impossible de recevoir des réponses claires.
Le conseiller ecolo s’étonne du fait que le bourgmestre tienne un discours différent suivant l’auditoire auquel il s’adresse : il y a quelques jours, lors de la présentation du projet de la ferme Mailleux à Franc-Warêt, le bourgmestre a présenté cette liaison pédestre, projet de la Cldr, comme un projet bien ficelé, or, il n’en n’est rien.
Plan communal de mobilité :
Deux ateliers supplémentaires sont organisés : l’un concernant la circulation des poids lourds et l’autre les liaisons lentes.
Etienne Piette s’étonne que des organismes s’occupant des sentiers ne soient pas associés aux ateliers.
Permettez moi de revenir sur cette demande d’informations concernant d’éventuelles compensations en faveur de l’étang de la vallée de Gelbressée; compensations promises suite à l’implantation de deux nouvelles éoliennes sur votre commune. Information dont l’association « Les Amis de Marche les Dames » avait eu « vent » via un agent du DNF responsable à Marche les Dames. Pouvez vous vous renseigner sur ces contrats passés avec l’entreprise responsable de l’implantation éolienne chez vous ?
Bonjour,
Ne connaissant pas l’historique des projets éoliens et des compensations prévues lors des différents projets, j’ai essayé de consulter l’ex-agent DNF, Fabrice, mais sans succès (il est opérationnel sur Liège maintenant) et Roger Bourgeois, que vous connaissez bien également.
Suite à ses explications j’essaye de résumer ce qui s’est passé depuis 2013, lors de la 1e demande de permis. L’étude d’incidence environnementale avait montré la présence de chauffe-souris dans les environs et recommandait des mesures de compensation pour attirer les chiroptères ailleurs. C’est ainsi qu’il avait été décidé la plantation de haies du côté de la ferme de Thyroule et la remise en état de la zone humide de Marche-les-Dames. Des contacts avaient été pris avec le DNF pour avoir une estimation du coût. Mais le permis a été attaqué par quelques opposants soutenus par Vent de Raison et il y a eu recours au Conseil d’Etat, ce qui prend beaucoup de temps.
En 2016 le promoteur a décidé de relancer une nouvelle demande en apportant quelques corrections au projet initial pour répondre aux remarques des opposants. Une nouvelle étude d’incidence environnementale a été effectuée ; elle n’a plus montré la présence de chauffe-souris à proximité, ce qui n’est pas étonnant car on a rapproché les éoliennes de l’autoroute. Dès lors le promoteur n’était plus dans l’obligation de prendre des mesures environnementales, mais il a cependant planté 1.500 m de haies essentiellement à Noville et aussi le long du parcours Vita à Franc-Warêt.
Selon Roger Bourgeois, il y a encore eu une rencontre avec le DNF et le promoteur, à laquelle il a assisté, pour quand même voir s’il n’était pas possible de faire quelque chose pour l’étang à Marche-les-Dames. Malheureusement, il n’a pas été possible de mettre sur pied un programme de remise en état de l’étang essentiellement pour 2 raisons :
1. Le DNF n’était pas prêt à remettre une offre complète dans les délais requis pour être prise en compte dans la demande de permis ; (il a d’ailleurs raté une autre occasion)
2. La province exige à présent qu’une séparation soit effectuée à l’arrivée des eaux, le flux principal doit passer tout droit pour éviter l’apport de sédiments dans l’étang ce qui nécessite une construction pour faire cette séparation, ce qui entraîne une augmentation importante du coût de l’opération de remise en état de l’étang.
C’est regrettable, rien n’est simple, mais vu que les rendements de l’éolien ne sont plus ce qu’ils étaient avant 2011, des rentabilités supérieures à 10%, les promoteurs libèrent plus difficilement des moyens pour ce genre de compensations environnementales.
Roger Bourgeois signale également que comme une des éoliennes sera citoyenne, avec aussi une participation communale, les Amis de Marche-les-Dames peuvent encore investir dans le projet en construction à Marchovelette.
Mais j’en convient, ça n’arrange pas le problème de l’étang de la vallée de Gelbressée.
J’espère que ces réponses vous permettront de comprendre pourquoi les compensations initiales n’ont pas été rencontrées.
Bien à vous.